Tripes à la sauce blanquette, parfumées au sudachi.
Je ne sais pas comment traduire le nom de la recette
portugaise sinon littéralement ce serait : des tripes aux jaunes d’œufs.
Les jaunes d’œufs sont utilisés comme dans ma recette de
blanquette de veau, je l’ai donc adoptée.
J’ai l’habitude d’acheter les tripes pré cuites, présentées
en bloc à Givet mais crues c’est du neuf.
Je vous assure que j’ai hésité avant de laisser le boucher
ajouter un petit morceau de caillette, quelle couleur ! La panse a franchement
plus belle allure. J’ai laissé le feuillet et le bonnet pour une autre fois.
Pour trouver le nom en portugais, ça n’a pas été facile. En
cherchant tripes je ne trouvais que des tripes à la mode de Porto.
Hors ce n’était pas le nom employé par le boucher. Ma
voisine m’a aidée, ici dans l’Alentejo ce sont des dobradas (comme la
pâte feuilletée), j’en conclus que le terme feuillet est appliqué aux 4
estomacs.
Au Congo, les tripes s’appellent du
« suie-mains », par rapport à la panse qui rappelle le tissu éponge.
J’adore ce langage imagé.
Comme il fallait du citron dans la recette, j’en ai profité
pour ajouter un peu de jus de sudachi. Je ne connaissais pas ce fruit avant de lire le
billet de JP Brigand.
La recette, à laquelle j’ai ajouté les épices pour le
court-bouillon et la farine.
Ingrédients pour 2 personnes.
500 g
de tripes
1 oignon
laurier, thym, persil et céleri
sel et poivre
Pour la sauce :
20 g
de farine,
2 c à s d’huile d’olive
1 oignon émincé
du poivre en grains
le jus de 2 citrons
2 jaunes d’œufs
Préparation.
Cuire les tripes une heure au court-bouillon.
Les égoutter et les couper en lanières.
Réserver le jus de cuisson.
Faire chauffer l’huile d’olive et y faire dorer les oignons.
Ajouter les tripes et les singer.
Couvrir avec le bouillon et laisser épaissir.
Dans un petit bol, battre le jus de citron et les jaunes
d’œufs.
Les ajouter dans la casserole en battant le tout et sans
laisser reprendre l’ébullition.
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