vendredi 4 mars 2016

Salade "moins chère"

Salade « moins chère ».


Moins cher, une expression africaine bien connue que vous pourriez appliquer par exemple à un faux Vuiton ou à un vêtement acheté, comme je le fais, chez Primark.

Au superbe marché municipal de Valence, ce ne sont pas les abats qui manquent. Je croyais les connaître tous mais c'est la première fois que je voyais ces parties de la langue vendus séparément et plus chers que la langue elle-même. Quatre euros cinquante le kilo, ça reste dans mes possibilités financières.

Pendant ma vie africaine si j'achetais une langue au marché, elle n'était jamais dépouillée de ses bases dans le palais. Je l'en débarrassais et ils allaient dans la nourriture du chien.
Un souvenir me revient, maman m'a toujours dit qu'on ne consommait pas le bouillon dans lequel on cuisait la langue, que c'était toxique, je n'ai jamais pu contrôler ses dires.


Punchosa, voilà ce dont il s'agit, un nom dont je n'ai trouvé la signification dans aucun dictionnaire, ni aucune illustration sur la toile du web.

Venons-en à la recette.

La viande je l'ai cuite avec :
un oignon, une carotte, une branche de céleri, thym, laurier, sel et beaucoup de grains de poivre.
La cuisson a duré une grosse demi-heure en cocotte minute.

La salade est composée de :
du blé complet cuit maison pendant 45 minutes
un restant de vieux gouda détaillé à l'éplucheur, du pesto (acheté tout préparé), de l'huile d'olive, du vinaigre de cidre, sel et poivre, un demi-poivron qui se lamentait sur sa solitude au fond d'un bac frigo, un oignon et sa verdure émincés et de morceaux de viande, cela va de soi.
Si vous les remarquez, il y a 3 brins de persil, c'est pour la photo.

Et bien valeur qualité/sous, j'attribuerais un 100%.







jeudi 3 mars 2016

Ris d'agneau ou mollejas ou lleterolas.

Mollejas de cordero o lleterolas.

Il me semblait bien que ces morceaux ressemblaient aux ris d'agneau que j'ai déjà achetés et mangés mais comme ils étaient étiquetés « lleterolas » et que à ma question de savoir si ce n'était pas l'équivalent des kokoxas du bacalao, la vendeuse avait répondu que si, et ce n'est qu'en les regardant de près à la maison et en cherchant la traduction que j'ai eu la confirmation que j'avais acheté des ris. Pas de regret, c'est tellement bon et pour la cuisson, aucun souci. Sautés dans de l'huile d'olive avec quelques gousses d'ail non épluchées, c'est parfait.
Je les ai accompagnés de la salade à la mode sud-africaine d'Ina Paarman et j'ai déjeuné comme une princesse.