En parlant de queues, si, ici en Belgique la queue peut
indiquer que le cochon a été élevé à l’air libre, je me souviens qu’à Niamey au
Niger sur les étals du marché c’étaient les moutons qui gardaient leur queue
pour bien se différencier de la chèvre.
Autres pays, autres mœurs.
Dans les pays du Sahel dans lesquels j’ai vécu, le mouton
n’est guère plus gros qu’une chèvre et la différence n’est pas facile à faire
pour les non-initiés.
Et à propos de queue de cochon Véronique Delacroix et Chantal
Nicolas dans leur livre Faire ses cochonnailles soi-même citent dans leur petit
florilège :
« Queue de cochon, partie
terminale et tire-bouchonnée de la bête.
On la retrouve après le sacrifice au fond de la poche d’une
dame ou dans un morceau de boudin : effet de surprise garanti dans les
deux cas. »
Et aussi :
« Il
était de bon ton dans les campagnes d’envoyer à son promis, quand on était une
jeune fille à marier, un pied de porc enrubanné dans un lit de feuilles de
laurier ! Le promis se sentait alors flatté, honoré, agréé comme futur
époux. Si par malheur le prétendant ne plaisait pas, il recevait une queue de
cochon entourée de cornichons. »
Ingrédients pour 6 personnes
500 g
de queues de porc saumurées ou salées
500 g
de pois cassés
500 g
de jambonneau
1 oignon émincé
½ poivron rouge détaillé en cubes
sel et poivre
1 c à s d’origan
2 c à s de beurre
Préparation.
Mettre les queues dans une casserole et les couvrir d’eau,
porter à ébullition et changer l’eau toutes
les demi-heures.
D’autre part cuire les pois cassés avec les jambonneaux dans
de l’eau pendant à peu près une heure.
Enlever les jambonneaux et réserver.
Ajouter l’oignon, le poivron et l’origan, saler et poivrer.
Laisser cuire pendant 20 minutes.
Ensuite rajouter les queues et le beurre et laisser mijoter
pendant le temps nécessaire pour que la chaleur soit homogène.
Merci pour ce très bon site, vraiment un panaché de bonnes et intéressantes idées. Surtout continuez ainsi. Bon courage
RépondreSupprimerCordialement
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