Je mange des abats et des insectes en participant à la lutte
biologique contre les parasites. Première partie.
Ma recette de pesticide ?
Comme pour les méduses,
je les mange…
Bizarre food.
Et de quelle manière me demanderez-vous si vous osez encore
me parler.
En réalité comme je suis régulièrement le chef Chris Cosentino et il utilise souvent du
Douglas fire dans ses recettes, j’ai voulu tenter l’expérience.
Il m’a fallu tout d’abord faire la
différence entre un épicéa et un douglas.
Le douglas est un sapin originaire du Canada
qui a été introduit dans nos régions par un monsieur du même nom.
Il est très prisé en période de Noël car il
perd moins rapidement ses aiguilles que notre épicea classique.
Mon jeune voisin qui a étudié la sylviculture m’a expliqué
la différence entre un épicéa présent partout dans nos Ardennes et le Douglas
Vous pouvez le faire aussi, il suffit de passer vos doigts sur la branche, c’est très doux au toucher et votre main sentira le citron.
Vous pouvez le faire aussi, il suffit de passer vos doigts sur la branche, c’est très doux au toucher et votre main sentira le citron.
On est donc parti en expédition avec la voiture pour en
trouver, on n’a pas du aller loin, à 100
mètres il y en avait.
Au retour en les observant de plus près j’ai découvert
toutes les cochenilles.
J’ai bien essayé d’en débarrasser les branches que j’allais
utiliser, puis, j’ai pensé : zut, perte de temps, on en fait du colorant,
donc pas de danger.
Je suis toujours là pour vous en parler, c’en est la preuve.
La vie dans la brousse m’a permis de m’aguerrir à beaucoup
de choses.
Ma recette locavore de foie de mouflon au douglas, baies de genièvre et trappiste de Rochefort suivra demain
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire