Encore une nouvelle expérience totalement inattendue ;
Chez le boucher du petit marché de Milfontes j’ai regardé
avec beaucoup d’attention une carcasse dont je voyais les intérieurs du nord au
sud. Une carcasse peu commune, plus ou moins 50 à 60 cm de long. En y regardant de plus
près j’ai découvert quelques restes de plumes, une dinde ?
Et les 2 oeufs roses qui restent à l’intérieur, des
rognons ?
Avec mon portugais minable j’ai posé la question et proposer
de les acheter. Oh, « shame » comme disent les anglais, la vendeuse a
fait les grands yeux et a essayé de me convaincre que des testicules ça ne se
mange pas. J’avais beau insisté, je ne serais pas parvenue à les avoir si une
dame de mon âge n’avait intimé à la vendeuse de me les vendre, en lui expliquant
que comme on mange les testicules de mouton, on peut manger celles-là aussi.
Nous étions d’accord toutes les deux pour penser que les
jeunes n’y connaissent plus rien et cela me conforte dans la démarche de mon
blog dédié principalement à la transmission.
Et ces deux précieuses petites choses je les ai reçues en
cadeau.
Impensable de les dénaturer avec une sauce trop élaborée
pour pouvoir les goûter à l’état naturel.
J’ai donc inventé cette recette avec des fraises toutes
fraîches.
Il m’a fallu un petit morceau de beurre que j’ai mis à
fondre dans une petite poêle.
Les fraises ont été coupées en lamelles fines et déposées
sur l’assiette.
J’ai fendu les testicules en deux et je les ai cuites
quelques minutes après les avoir salées.
C’est tout.
Un peu de poivre aux baies (poivre noir, poivre blanc,
coriandre, baies roses, poivre vert déshydraté, poivre de la Jamaïque), le
beurre fondu et bruni, un filet de jus de citron et le tour était joué.
Un régal que nous nous sommes partagés avec mon cher et
tendre.
J'adore les testicules de volaille !!!! avec les fraises, ça doit être sympa... Je découvre ton blog et suis ravie de découvrir autant de recettes d'abats, c'est génial.
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