Rillettes de langue de porc.
J’ai acheté récemment le livre « Faire ses cochonnailles soi-même » de Véronique Delarue et Chantal Nicolas chez le libraire toqué à Namur.
Une très belle librairie, un très beau livre aussi que je
vous recommande chaudement.
Le porc, disons-lui merci.
Ceux qui ont besoin d’une valve lors d’une opération de
chirurgie cardiaque peuvent lui dire merci, c’est notre ami le porc qui le leur
a fournie. Les diabétiques lui doivent l’insuline, les hypertendus l’héparine,
ceux qui souffrent de troubles de la thyroïde la thyroxine.
Bien d’autres médicaments encore-mais le propos ici n’est
pas d’en faire la liste- sont mises au point grâce à sa coopération
involontaire...mais efficace. Les grands brûlés ignorent
peut-être ce qu’ils doivent à cet animal à la queue en
tire-bouchon qui, l’air de rien, leur offre volontiers une greffe lorsqu’on
utilise sa peau fraîche. Les coquettes ne sont pas en reste, qui peuvent
voluptueusement brosser leurs longs cheveux grâce à ses soies…
Comme je n’ai pas encore publié de recette de rillettes, je
vais vous proposer la leur qui me paraît bien tentante.
Langue de porc en rillettes.
Ingrédients :
1 langue de porc
2 joues de porc
1 cou de porc
1 k de panne fraîche
quatre épices
sel, poivre
Préparation
Ebouillanter la langue et enlever sa peau.
Enlever les osselets de la gorge.
Hacher la langue, le cou et les joues de porc.
Couper finement la panne.
La faire fondre à feu doux puis retirer la graisse fondue de
la cocotte et réserver.
Faire cuire ensemble, dans la même cocotte, les rillons et
les chairs hachées.
Lorsque tout est bien cuit, broyer soigneusement au mortier.
Assaisinner avec le sel, le poivre et le quatre épices.
Ajouter une bonne partie de la graisse fondue.
Verser le mélange dans des petits pots en grès.
Recouvrir enfin le dessus des pots avec le restant de
graisse conservée après l’avoir faite bouillir.
Couvrir les pots.
tres bonne recette qui merite d"etre goutée .
RépondreSupprimerjuste un question . de combien le temps de conservation en pot?