Le boudin de Galabart que j’ai utilisé, je l’ai acheté lors
de mon passage à Orange où je devais rencontrer Nathalie Merceron pour lui
livrer les fruits du jardin de Olhar
Feliz à Cercal au Portugal.
Plutôt que de me contenter de le préparer de manière classique,
avec pommes ou poires, j’ai profité du Relish
de poivrons qui attendait son heure dans le frigo.
Et les pommes alors ? Une solution facile en direct de
chez Delhaize, des pommes de terre en habit de fête.
Ce boudin ne m’a pas particulièrement séduite, plutôt trop
sec pour mon goût. Mais comme pour tout, je n’ai probablement pas acheté le
meilleur.
Donc, pas de recette aujourd’hui, juste quelques
informations glanées sur le web.
Le galabart.
Description
Variantes : Golobar, golobart,
galavard, calabar, galabar, galabart ou encore galabert… ces mots du patois
occitan (de goula_, « tête ») désignent tous le même boudin fait de tête et
de gorge de porc, mais avec des variantes, selon les usages.
Le galabart est le boudin du
Sud-Ouest, dont la production concerne les régions midi-pyrénéenne et Aquitaine
et dont la particularité est de pouvoir être séché pour prolonger sa
conservation. De couleur noire, il se présente en pièces de 12 à 20 centimètres de long pour un
diamètre d’environ 5 centimètres.
Composé de sang (30 à 50%), de têtes de porcs entières, de couennes et éventuellement de langue, de poumon, de cœur, il est tantôt relevé d’épices, tantôt de piment. L’addition de pain est fréquente, tout particulièrement dans la région des monts de Lacaune, tandis que dans le Ségala aveyronnais, on l’apprécie avec des oignons.
Composé de sang (30 à 50%), de têtes de porcs entières, de couennes et éventuellement de langue, de poumon, de cœur, il est tantôt relevé d’épices, tantôt de piment. L’addition de pain est fréquente, tout particulièrement dans la région des monts de Lacaune, tandis que dans le Ségala aveyronnais, on l’apprécie avec des oignons.
Quelles que soient les variantes,
la fabrication commence par le désossage des têtes et la cuisson des maigres
dans un bouillon aromatisé, avant leur hachage. La couenne et le gras de gorge
ou d’épaule sont coupés en dés très petits, salés et poivrés. Le tout est
mélangé avec le sang recueilli plus tôt pour donner une farce, embossée dans
des chaudins de porc. Ceux-ci seront cuits dans une eau frémissante, de 45
minutes à plus de deux heures, selon la taille des pièces et les us et coutumes
locaux. Ils seront soit proposés à la vente, soit mis à sécher trois à quatre
semaines.
Ce boudin se consomme cru comme
cuisiné. On le frit ou on le poêle, pour l’accommoder avec des pommes, ou en
tarte, ou dans un hachis Parmentier. Séché, on le réchauffe dans la soupe.
Outre le fait d’être séché pour
allonger son temps de conservation, le boudin du Sud-Ouest peut être
conditionné en bocal ou en boîte, sans embossage.
Chez ma mère à Soulac on appele ça un sexe d'ane....ça surprend la première fois... NNormalement c'est aussi moelleux que du boudin créole....
RépondreSupprimer@philou va encore me dire que je suis une "bouffeuse" de sexe.
SupprimerMerci, les commentaires qui m'apprennent du neuf me plaisent beaucoup.
Perso le boudin créole me "goûte" plus.
ha les pommes de terre en poire, mignonnes...
RépondreSupprimeret la photo? JP
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